Dites au revoir aux cystites !

Dites au revoir aux cystites !

La cystite est une infection urinaire d’origine bactérienne qui touche principalement les femmes. On estime ainsi qu'une femme sur deux est concernée par la cystite au moins une fois dans sa vie (NDC : source AFSSAPS). Particulièrement dérangeante, cette infection se caractérise par un inconfort urinaire important, accompagné de douleurs et d'une inflammation de la paroi de la vessie. Heureusement, des solutions naturelles existent afin d’agir en prévention et en accompagnement des cystites.

 

 

Le grand coupable à l'origine des cystites : E. coli bacteria

Dans 90% des cas, les cystites sont causées par la bactérie Escherichia coli (E. coli). La cystite survient lorsque ces bactéries naturellement présentes dans le tube digestif (côlon, rectum) migrent et remontent jusqu'à la vessie via l'urètre.

 

E. coli possède des protéines d’adhésion appelées fimbriae (FimH), qui lui confèrent la capacité de se fixer à la paroi de la vessie. Les fimbriae se lient aux glycoprotéines mannosylées présentes sur la paroi vésicale, ce qui permet à la bactérie de demeurer dans la vessie au lieu d’être évacuée par l’urine. Une fois fixées, les bactéries peuvent alors se multiplier et coloniser la vessie ainsi que les voies urinaires.

 

La cystite peut se manifester de différentes manières : douleurs et brûlures lors de la miction, sensation de ne pas pouvoir se retenir, faible volume urinaire et urination fréquente (pollakiurie), sensation de lourdeur dans le bas ventre, urines troubles et dégageant une odeur inhabituelle.

 

Pour prendre en charge les cystites, les antibiotiques sont utilisés afin d’éliminer les bactéries. Pourtant, il est fréquent que les cystites s’enchaînent et que le nombre d’épisodes infectieux soit d’au moins 3 à 4 par an. On parle alors de cystites chroniques ou récidivantes. La répétition des cystites s’explique notamment par le fait que les agents pathogènes non éliminés par les antibiotiques peuvent rester cachés à l’intérieur des cellules.

 

C’est la raison pour laquelle il est essentiel d’agir en prévention des cystites grâce à la Physionutrition afin d’éviter le développement d’une nouvelle infection.

 

Plusieurs facteurs susceptibles d'augmenter le risque de développer une cystite ont été identifiés. Parmi eux figurent l'utilisation de spermicides, facteurs de déstabilisation de la flore vaginale, au moment des rapports sexuels, ou encore la faible longueur de l'urètre féminin, qui facilite l'introduction des bactéries dans la vessie. On sait par ailleurs qu'entre 1 et 4% des femmes enceintes développent une cystite au cours de la grossesse. La survenue de l'infection est notamment liée à l’augmentation du volume de l'utérus, qui se traduit par une compression de la vessie, cette compression favorisant la rétention de l’urine et une mauvaise vidange de la vessie.

 

 

Le rôle de la Physionutrition

Les infections urinaires sont généralement traitées par des antibiotiques. Toutefois, en raison du développement croissant de souches multirésistantes, le recours à des remèdes alternatifs et complémentaires se révèle (plus que jamais) nécessaire.

 

De plus, il est désormais clairement établi que l'utilisation répétitive et excessive d'antibiotiques perturbe le microbiote endogène, en particulier la flore gastro-intestinale et la flore vaginale. La recherche d'approches alternatives s'impose donc comme une nécessité. Parmi les alternatives naturelles les plus couramment proposées et ayant prouvé leur efficacité, on trouve :

 

  • Le D-Mannose

Le D-mannose est un sucre apparenté au glucose. Il est naturellement présent dans de nombreux fruits et légumes, et en petites quantités dans le corps humain. Le D-mannose est utilisé comme un leurre. En effet, cette molécule favorise la capture des bactéries E. coli présentes dans la vessie. En venant se fixer sur les fimbriae, le D-mannose provoque la saturation des adhésines (protéines d'adhésion bactériennes) et empêche ces dernières d'interagir avec les glycoprotéines urinaires associées à des dérivés du mannose. Le D-mannose exogène empêche ainsi la fixation de E .coli sur la paroi de la vessie1,2, et permet également de décrocher les bactéries déjà fixées sur la paroi vésicale3.

 

  • Les PACS de l'extrait de cranberry

Les proanthocyanidines (PACs), dont la dose efficace scientifiquement démontrée correspond à 36 mg par jour, participent à la diminution de la production des protéines d’adhésion bactériennes et déforment la paroi des bactéries4. Les PACs empêchent ainsi l’interaction entre les fimbriae et la paroi des cellules urothéliales, favorisant ainsi l’élimination des bactéries via le flux urinaire5,6.

 

  • La Propolis

Substance végétale produite par les abeilles, la propolis contient des molécules actives appelées galangines. Les galangines provoquent la désorganisation ainsi que la lyse de la membrane et (fragmentation et désintégration) de la paroi des bactéries6. La propolis réduit de plus l’adhésion des E. coli sur les cellules urothéliales, assure leur élimination par les urines8 et empêche ainsi la formation du biofilm par les bactéries9, action renforcée par les PACs10,11.

 

  • La Vitamine C

Vitamine bien connue pour ses propriétés antioxydantes et stimulatrices du système immunitaire, la vitamine C participe à stimuler la production de NO (oxyde nitrique) et à acidifier l’urine, créant ainsi un environnement défavorable au développement des bactéries12,13.

 

 

PHYSIOMANCE Cyscomplex du Laboratoire THERASCIENCE

En prévention et en accompagnement des cystites aiguës et chroniques, le Laboratoire THERASCIENCE a formulé PHYSIOMANCE Cyscomplex, une association synergique de 4 bio-actifs.

 

PHYSIOMANCE Cyscomplex est une formule idéalement dosée qui apporte 3,0 g de D-Mannose, 276,9 mg d’extrait de cranberry titré à 36,0 mg de proanthocyanidols (PACs), 400,0 mg d’extrait de propolis titré en galangines et 200,0 mg de vitamine C représentant 250% des Apports de Référence (AR), pour 2 sachet.

 

 

 

 

Bibliographie : 

    1. De Nunzio C, Bartoletti R, et al. Antibiotics (Basel). 2021;10(4):373.
    2. Pani A, Valeria L, et al. J Chemother. 2022;1-6.
    3. Ala-Jaakkola R, Laitila A, et al. Nutr J. 2022;21(1):18.
    4. Occhipinti, Andrea et al. Urology journal. 2016;vol. 13,2 2640-9. 16
    5. Asma B, Vicky L, et al. BMC Urol. 2018;18(1):29.
    6. Xia JY, Yang C, et al. PLoS One. 2021;16(9):e0256992
    7. Almuhayawi MS. Saudi J Biol Sci. 2020;27(11):3079-3086.
    8. Przybyłek I, Karpiński TM. Molecules. 2019;24(11):2047
    9. Lavigne JP, Ranfaing J, et al. Antibiotics (Basel). 2020;9(11):739.
    10. Ranfaing J, Dunyach-Remy C, et al. PLoS One. 2018;13(8):e0202609
    11. Bruyère F, Azzouzi AR, et al. Urol Int. 2019;103(1):41-48.
    12. Carlsson S, Wiklund NP, et al. Nitric Oxide. 2001;5(6):580-586.
    13. Carr AC, Maggini S. Nutrients. 2017;9(11):1211.

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